A la rentrée un seul mot d’ordre : Notre avenir nos choix l’éducation est un droit

Aujourd’hui c’est la rentrée scolaire ! Tout comme l’année dernière, cette rentrée se fait sur toile de fond de réformes dans l’éducation et de fin de la phase complémentaire pour Parcoursup. Pour cette dernière, le gouvernement n’a pas encore publié de chiffres officiels, mais ceux-ci s’annoncent déjà catastrophiques avec près de 60 000 candidates et candidats qui n’avaient toujours rien à la fin de la phase d’admission. 

Pour cette rentrée, les élèves en classe de première vont expérimenter la réforme du bac général. Cette réforme pose de nombreux problèmes, l’un des principaux est probablement celui de la perte du caractère national du baccalauréat. En lieu et place de l’examen final commun à toutes les lycéennes et tous les lycéens, il y aura désormais un contrôle continu propre à chaque lycée, soit un bac par lycée. Cette réforme ne va qu’accentuer la sélection sociale opérée par Parcoursup, avec les lycéennes et  lycéens des établissements les mieux côtés qui verront toutes les portes de l’enseignement supérieur s’ouvrir à elles et eux. Tandis que celles et ceux scolarisés dans les lycées les moins biens côtés n’auront pas la moindre chance d’accéder aux bancs de l’université.  

Ces deux réformes s’inscrivent dans la même logique du chacun pour soi, de mise en concurrence, d’isolement et de renforcement des inégalités entre les jeunes en formation. Plutôt que d’investir massivement dans l’éducation pour créer des places supplémentaires et offrir des conditions d’études et de formations de qualité, le gouvernement fait le choix de la sélection et de la compétition généralisée. 

Face à ces politiques, nous, jeunes communistes, défendons une autre éducation, dont le but n’est pas d’organiser la compétition ou de trier les élèves, mais de permettre l’accès à toutes et tous à la formation de son choix. Nous proposons ainsi sept revendications qui répondent de manière concrète aux problèmes posés par ces réformes : 

  • L’accès à toutes et tous aux formations publiques sans autre condition que le diplôme requis 
  • La gratuité des formations, y compris du matériel demandé 
  • La création d’un service public de l’orientation 
  • Le droit au retour à la formation : la formation est un droit tout au long de sa vie 
  • Un cadrage national des diplômes afin de garantir l’égalité des formations sur l’ensemble du territoire 
  • Un revenu étudiant afin de sortir du salariat des jeunes en formation 
  • La démocratie et la liberté politique dans les lieux d’études.