Bayrou, la dette et les coups de massue : notre avenir ne paiera pas leur crise !

Après avoir verrouillé un budget d’austérité mortifère, F. Bayrou poursuit l’offensive. Au programme : 

  • Suppression de jours fériés comme Pâques et le 8 mai – jour de mémoire de la victoire sur le nazisme ; 
  • Attaques contre les pensions et aides sociales, qui ne seront plus revalorisées face à l’inflation qui continue pourtant d’étouffer les ménages ; 
  • Hausse du reste à charge pour se soigner : la franchise médicale augmente encore, au détriment des plus précaires. 

Se soigner deviendra un luxe. Vivre dignement, un privilège. 

Pire encore, Bayrou annonce la suppression de 3000 postes de fonctionnaires et la fermeture d’un poste sur trois à chaque départ à la retraite. Une saignée organisée !

Mais que cachent ces annonces ?

C’est une nouvelle étape dans le mépris total envers les travailleurs de ce pays, vers toujours plus de cadeaux au capital. La suppression de deux jours fériés revient à offrir deux jours de travail aux entreprises. C’est de fait une baisse générale du salaire horaire ! Pendant qu’on rogne sur les hôpitaux, les écoles et les services publics, les profits du CAC40, eux, explosent. 

Où va l’argent ? 

Dans les poches d’une minorité capitaliste. Qui plus est, F. Bayrou leur offre sur un plateau d’argent l’occasion de dépecer un service public lourdement dépouillé par la création de filiales privées dans des domaines pourtant essentiels (éducation, santé, transports …). 

On nous parle encore de « la dette », comme d’un monstre inévitable. Depuis que nous sommes enfants, on nous martèle l’urgence de la réduire. Résultat ? Malgré les mesures alarmistes et successives des gouvernements de droites et libéraux : la dette a explosé. 

La dette atteint aujourd’hui 3 345,8 milliards d’euros, soit 114% du PIB (1er trimestre 2025). C’est une charge qui pèse lourd sur le budget de la nation : les intérêts de la dette équivalent le budget de l’éducation nationale.

Et ce alors que la production industrielle de notre pays s’effondre. Les capitalistes ont quitté le pays en délocalisant les entreprises et les gouvernements successifs ont méthodiquement sacrifié l’investissement public, nos outils industriels, notre souveraineté économique et avec elle nos savoir-faire. 

Ce n’est pas de l’austérité, c’est du sabotage ! 

Bayrou parle « d’effort national », mais c’est toujours aux mêmes de payer les bavures d’un capitalisme incapable de prévoir un plan d’avenir ! Le gouvernement ne propose pas une planification de l’économie capable de renforcer nos structures productives : il annonce une « économie de guerre » pour s’enrichir sur le dos des peuples qui souffrent des conflits impérialistes. 

La question n’est plus seulement de savoir comment nous devons répartir les richesses, mais également et surtout comment nous devons en créer et pour qui.

Ils cassent, nous construisons !

Face à cette politique de régression, nous portons un plan d’avenir : 

  • Création d’un million d’emplois dans les secteurs stratégiques ; 
  • Reconstruction d’une industrie forte, condition de la reprise en main de notre avenir. 

Nous, jeunes en formation ou au travail, refusons de payer leur crise. Nous ne voulons pas survivre, mais vivre, produire, bâtir. 

Si les grands patrons et leur pantin, le gouvernement d’E.Macron, ne savent pas gérer ce pays, nous, la jeunesse avons les solutions ! 

A eux la casse, à nous la construction.