Dissolution de la Jeune Garde: répression et diversion
Par la voix de Bruno Retailleau, le gouvernement menace de dissoudre la Jeune Garde. Il réprime ainsi administrativement une organisation dont l’existence est la conséquence directe de sa propre politique.
En refusant de reconnaître la montée des violences racistes et d’extrême droite dans le pays et en menant une politique qui allie casse sociale et amplification des discours racistes, le gouvernement crée les conditions de la structuration de groupes d’extrême-droite violents.
La question ne devrait pas être l’interdiction de la Jeune Garde, mais bien la suppression de sa raison d’être.
Nous appelons donc à l’interdiction, non de la Jeune Garde mais des groupes d’extrême-droite violents ainsi qu’à l’inéligibilité des personnes condamnées pour racisme, dont les bancs du Rassemblement National à l’Assemblée sont emplis.
Surtout, nous menons campagne pour détruire les véritables moteurs de la montée de l’extrême droite. Le racisme est consciemment nourri par les politiques de casse industrielle, de guerre sociale contre le monde du travail qui privent la jeunesse de perspectives et ouvrent un boulevard à l’extrême droite pour désigner des boucs émissaires.
Pour faire reculer l’extrême droite, il faut mener de front la bataille antiraciste et la bataille sociale.