Le 2 décembre, mobilisés pour 1 million d’emplois !

Le nouveau visage de l’économie française, c’est celui d’un tissu productif qui se fissure, atelier après atelier, commerce après commerce.

Qui veut encore produire en France ? Qui se soucie de l’emploi des jeunes après leur bac, leurs études, leurs alternances, leurs stages ? Qui se soucie de l’indépendance de la production française ? Pas le Gouvernement : le budget 2026 s’annonce plus austère que jamais.

Les licenciements économiques augmentent, les entreprises et les usines ferment. Grands groupes, TPE, microentreprises, tout y passe. Ce sont les travailleuses et les travailleurs qui en paieront le prix fort. Aujourd’hui en France, un million de jeunes se retrouvent laissés-pour-compte, sans emploi ni formation. Un pays qui n’investit pas dans sa jeunesse condamne la société à la régression.

Le budget 2026 proposé par le Gouvernement manque d’ambitions ; la volonté d’aller chercher de nouvelles recettes est absente, alors que s’affiche ouvertement celle de réduire les investissements.

Quelles perspectives reste-t-il à une jeunesse à qui l’on ôte la possibilité de travailler, de s’émanciper, de subvenir à ses besoins ? Les besoins sont énormes : les adultes de demain seront au chômage, dans un pays désindustrialisé, à six pieds sous terre, s’il n’y a pas un soubresaut dans la France de 2026.

La réponse est là : il faut investir plus ! Il faut produire ! La création d’un million d’emploi est la solution.

Les jeunes doivent pouvoir décider quels emplois seront utiles demain pour la société, face aux enjeux sociaux, environnementaux et industriels liés à leur emploi. Pour cela, la production doit être planifiée dans les secteurs stratégiques. Un plan de réindustrialisation, de renforcement des services publics et de renationalisation d’entreprises est la condition pour éradiquer le chômage et donner du sens au travail.

Les jeunes doivent avoir le choix dans leurs parcours : c’est pour cela qu’il faut en finir avec l’opposition entre formation intellectuelle et formation professionnelle, stigmatisée dès l’orientation au lycée. La formation professionnelle doit sortir des mains du patronat.

Les jeunes ont le droit à un travail digne, à un salaire à hauteur de la qualification et du temps de travail, avec le CDI pour norme.

Aux voleurs d’avenir, la jeunesse communiste affirme que la révolution arrivera !

Le 2 décembre, les jeunes communistes seront en grève et en manifestation avec les syndicats, pour réclamer un million d’emplois pour révolutionner la France. Devant les lycées, les universités et dans la rue : qui produit, décide !