Le monde condamne une nouvelle fois le blocus étasunien contre Cuba
L’Assemblée générale des Nations Unies a exigé, mercredi, pour la trente-troisième année consécutive, la levée immédiate du blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba par les États-Unis depuis plus de soixante ans. L’immense majorité des gouvernements du monde – soit 165 pays – ont voté en faveur de la levée du blocus, tandis que, comme chaque année, seuls les États-Unis et quelques-uns de leurs alliés s’y sont opposés, isolés face au reste du monde.
Ce blocus, condamné à maintes reprises par la communauté internationale depuis 1992, constitue une violation flagrante du droit international et une atteinte élémentaire à la souveraineté du peuple cubain. En 2024, il a coûté à l’île plus de 7,5 milliards de dollars, un chiffre en hausse de près de 50 % sur un an, conséquence du durcissement des sanctions décidées par l’administration Trump.
Alors que les États-Unis prétendent aujourd’hui justifier ce blocus par des accusations d’ingérence cubaine en Ukraine, ces mensonges grossiers ne sont qu’une diversion pour maintenir une politique d’asphyxie économique, politique et diplomatique contre un pays qui a choisi la voie de l’indépendance et du socialisme.
Une résistance exemplaire face au blocus criminel
Depuis le triomphe de sa Révolution en 1959, le peuple cubain fait face à l’hostilité de l’empire étasunien, en représailles aux nationalisations révolutionnaires qui ont permis à l’île de reconstruire son économie et d’émanciper son peuple. C’est un blocus inhumain qui frappe l’accès à la santé, à l’alimentation, à l’énergie, aux produits essentiels, et qui touche durement chaque famille cubaine. En pleine pandémie de Covid-19, alors que le monde faisait face à une crise sanitaire sans précédent, les États-Unis ont maintenu et même renforcé leurs sanctions : un acte de cruauté dénoncé par l’ensemble de la communauté internationale.
Pourtant, malgré les difficultés et les entraves, le système de santé et l’éducation sont entièrement gratuits à Cuba, et l’espérance de vie y est plus élevée qu’aux États-Unis. C’est ce contre-modèle d’émancipation et de solidarité que l’impérialisme cherche à tout prix à anéantir.
Malgré les décennies d’agression, Cuba a construit un modèle social d’envergure et tourné vers la coopération internationale. Ses médecins et personnels de santé ont apporté leur aide à plus de deux milliards de personnes dans le monde, formé des dizaines de milliers de praticiens, et envoyé les brigades médicales « Henry Reeve » dans plus de 40 pays, y compris en Europe, à Andorre, en Italie, et en Martinique, pour lutter contre la pandémie.
Sur le plan scientifique, Cuba a su démontrer l’excellence de son système public de recherche en développant ses propres vaccins, Abdala et Soberana 02, et en faisant de la santé un bien commun mondial.
Le monde réclame la fin du blocus
L’ONU a rappelé en 2023, lors du vote de la résolution A/78/L.5, que les mesures économiques imposées à Cuba entravent gravement son développement durable. L’Assemblée générale a une nouvelle fois appelé tous les États à abroger ces lois extraterritoriales illégales qui punissent toute entreprise ou pays commerçant avec Cuba, en violation des principes fondamentaux de la Charte des Nations Unies.
Notre solidarité est sans faille
Le Mouvement Jeunes Communistes de France exprime sa solidarité totale avec le peuple cubain et sa Révolution, qui résistent avec dignité à plus de six décennies d’agression impérialiste.Nous dénonçons la complicité et le silence des États occidentaux, et en premier lieu de la France et de l’Union Européenne, face à cette injustice intolérable.Nous appelons notre pays à rompre avec cette politique d’alignement sur Washington et à agir concrètement pour que cesse cette injure faite aux Cubaines et Cubains, et plus largement à tous les peuples épris de souveraineté et de justice.
Cuba a prouvé, par son courage et sa solidarité, qu’un autre monde est possible, un monde fondé sur la coopération, la paix et l’émancipation humaine.
Le blocus doit cesser.
¡Viva Cuba libre!