Macron à Washington: un chien plus méchant que son maître !

Après onze ans de guerre, des négociations s’ouvrent pour résoudre le conflit ukrainien. Prenant les relais du sabotage des négociations de paix entrepris par Boris Johnson dès 2022, Macron et d’autres chefs d’Etats européistes se lancent dans une surenchère guerrière avec Washington. 

Alors que l’armée russe avance et que l’Ukraine se dirige peu à peu vers la conscription des vieillards et des enfants, les dirigeants européens veulent faire croire aux peuples que la continuation de la guerre serait dans l’intérêt des ukrainiens. C’est un mensonge. 

Macron et consorts poussent  pour la poursuite  de la guerre parce qu’elle sert leurs intérêts économiques et politiques. Parce que la guerre fait vendre des canons. Parce que l’Ukraine en ruine promet de juteux contrats de reconstruction aux multinationales. Parce que l’économie de guerre en Europe permet de justifier toutes les attaques contre nos conquis sociaux. Parce que les européistes systématiquement défaits dans les urnes essaient de faire passer l’extension du grand marché unifié européen et le saut fédéraliste d’une “armée européenne” par la peur et l’essentialisation de l’ennemi russe héréditaire. 

La guerre finira par une négociation. Tous ceux qui l’auront retardée porteront la responsabilité de milliers de morts. Ceux qui l’auront retardée alors que l’armée russe avance n’auront servi, bien involontairement, que Moscou. 

L’Europe a besoin de l’ouverture de négociations de paix et de sécurité collective. L’enfermement dans l’OTAN, bras armé de l’impérialisme américain, ne peut mener qu’à la catastrophe. Pour les peuples d’Europe, l’OTAN c’est l’austérité et le sous-investissement pour financer l’industrie militaire yankee, l’abandon de toute souveraineté nationale et la garantie d’être sacrifiée par le grand-frère américain s’il trouve un meilleur deal. Nous avons besoin d’une conférence de paix en Europe, débarrassée de la tutelle de l’OTAN. 

Face à la guerre là-bas et à l’économie de guerre ici, nous disons : 

  • Pas un recul de nos droits pour leur guerre ! Non au budget Bayrou
  • Ni OTAN, ni Europe de la défense mais conférence de paix entre nations souveraines et associées.