Baisse du budget : la jeunesse sacrifiée 

Les comptes ne sont pas bons. Bruno Lemaire a annoncé la semaine dernière une baisse du budget de l’État en 2024, un budget qui dans sa version originelle prévoyait déjà une restriction budgétaire importante. 

Moins 10% pour la jeunesse 

Proportionnellement c’est le budget de la jeunesse, de la vie associative et des sports qui perd le plus de moyens. Le gouvernement choisit donc de sacrifier sa jeunesse, en retirant 180 millions d’euros. Ce sont tout autant de terrains de sports qui ne seront pas construits, d’aides aux associations qui font vivre nos villes qui ne seront pas délivrées, de soutien à la jeunesse qui n’aura pas lieu. Les petits clubs et la vie associative sont déjà en manque cruel de moyens alors même qu’ils sont composés de millions de personnes qui permettent de faire les champions des JO de demain. La politique jeunesse du gouvernement se résume alors au seul SNU. Pourtant, nous avons plus que besoin d’ambition pour notre génération pour relever les défis qui sont devant nous. 

Attaquer les services publics, c’est attaquer la jeunesse 

Parmi les autres ministères fortement impactés, on retrouve en pôle position le ministère de l’Écologie. Encore une fois, le gouvernement est incapable de penser l’avenir. Les conséquences sont concrètes : le secteur de la rénovation des logements sera pénalisé alors que les jeunes sont en première ligne face au mal logement. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche est, lui aussi, durement touché.

Austérité imposée aussi au ministère de l’Éducation nationale. Des professeurs ne seront pas recrutés, d’autres ne seront pas remplacés. Se sont presque 700 millions d’euros d’économie qui sont faits alors que l’école devait être une priorité et que ses moyens sont déjà trop faibles. Une austérité déjà dénoncée par les professionnels de l’éducation à qui on demande encore une fois de faire plus avec moins. 

L’austérité, mais pas pour tout le monde. 

Les ministères les moins touchés sont la défense et la sécurité. Le gouvernement fait un choix clair : investir dans l’armée plutôt que dans les lycées. Si tout le monde n’est pas frappé de la même façon, c’est que la cure d’austérité n’est donc pas une fatalité, ce sont des choix politiques. Les aides massives aux entreprises, elles, ne sont pas touchées. Sans surprise, le gouvernement choisit toujours de sacrifier les petits et de garantir les profits.  

Investir sur l’avenir 

Nous dénonçons ces choix politiques et appelons à faire autrement. L’argent existe, il faut aller le chercher là où il est, pas dans les services publics ! Taxer les profits, mettre fin à l’exil fiscal, réduire les cadeaux au patronat, les solutions sont multiples. Nous voulons un pays qui investit sur l’avenir, sur la jeunesse. 

Le Mouvement Jeunes Communistes de France revendique : 

  • La fin de l’austérité et l’augmentation des budgets pour les services publics. 
  • Une hausse massive du budget consacré à la jeunesse. 
  • Une politique jeunesse ambitieuse avec la contribution de toutes les jeunesses à son élaboration.