Contre le chômage : je manifeste le 16 mars

Le 16 mars 2020, Emmanuel Macron annonçait le premier confinement. Depuis la mise en place de cette mesure, la France est plongée dans une crise économique sans précédent. Les jeunes en sont parmi les premières victimes. 

Ce n’est pas nouveau, la jeunesse se caractérise par un salariat dégradé et fragmenté par de multiples contrats précaires. Les contrats à durée déterminée, intérim, auto-entreprenariat, ou autres services civiques, contrats temporaires et temps partiels sont massifs dans la jeunesse. Mais depuis l’arrivée de la crise économique la situation s’est considérablement détériorée. 

Les jeunes sont la tranche d’âge la plus concernée par la hausse du chômage. Au dernier trimestre 2020 près d’un jeune actif sur quatre était au chômage. Chiffre auquel s’ajoutent des centaines de milliers de jeunes arrivés sur un marché de l’emploi saturé et dégradé à l’issue de leur formation.  

Au mois de juin dernier, Emmanuel Macron annonçait vouloir faire de la jeunesse sa priorité. Neuf mois après, il n’en est rien. Pire, le plan gouvernemental pour la jeunesse vient précariser davantage les jeunes. Force est de constater que le  plan “Un jeune, une solution” mis en place en juillet dernier pour répondre  à cette situation est vain. Il n’offre comme unique perspective à la jeunesse que des contrats précaires  payés une misère (CDD de trois mois, services civiques…).

Les jeunes n’ont jamais eu aussi peu de perspectives quant à leur avenir. Mais aujourd’hui, nous disons qu’il y en a assez. Assez de la précarité et du chômage. Assez des services civiques, des missions d’intérims et des CDD. Nous voulons pouvoir vivre et travailler dignement.  

Le MJCF appelle l’ensemble des jeunes à se mobiliser le 16 mars prochain pour demander : 

  • La fin des contrats précaires, le CDI et la titularisation doivent redevenir les normes à l’embauche 
  • La rémunération minimum au SMIC, y compris pour les stagiaires et apprentis 
  • Le passage à 32 heures de travail par semaine pour travailler mieux et travailler tous
  • Un plan de recrutement dans le service public à commencer par la Santé, l’éducation, le transport, l’énergie qui pâtissent cruellement du manque de personnel. Une partie de ces embauches doit prendre la forme de pré-recrutement permettant d’assurer une formation rémunérée et une garantie de recrutement sous statut à l’issue de cette formation. 
  • Une conditionnalité des aides publiques aux entreprises à l’embauche et la formation de jeunes