Crime de guerre : Il faut bloquer les actifs des oligarques russes

Les services de l’ONU ont recensé plus de 1400 civils tués, dont 121 enfants, depuis le début de la guerre en Ukraine le 24 février dernier. La découverte dimanche du charnier de Boutcha à proximité de Kiev a suscité à raison l’indignation des dirigeants de l’ONU. Les Nations unies évoquent la possibilité de crimes de guerre perpétrés par la Russie. 

Le Mouvement jeunes communistes de France rappelle que les civils sont les premières victimes des frappes, et que les crimes de guerre, quels qu’ils soient, sont intrinsèquement liés à l’existence même de la guerre. 

Le Mouvement jeunes communistes de France a toujours été du côté de la paix et des peuples parce que profondément attaché à la préservation des vies humaines, de la sécurité collective et du droit international.

Ce n’est pas aux civils de payer de leur vie le coût de la guerre. La paix est la seule issue envisageable. Il y a urgence à stopper l’escalade de la violence et à trouver une voie pacifique et diplomatique à la guerre. 

Le MJCF appelle ainsi la France à agir pour la fin de la guerre en Ukraine et à tout faire pour que le cessez-le-feu soit mis en place. Pour l’atteindre, la France et l’ensemble des pays européens doivent faire preuve de la plus grande fermeté à l’égard des oligarques russes. 

Avant d’envahir l’Ukraine, Vladimir Poutine a réuni 37 oligarques. Aujourd’hui à peine la moitié ont eu des sanctions, certains ont d’ailleurs la nationalité chypriote et continuent de faire de business au sein des paradis fiscaux. Il faut bloquer les actifs des oligarques russes immédiatement.

Le cessez-le-feu doit être la condition à toute négociation. Le MJCF appelle la France à travailler dans un cadre multilatéral avec les Nations unies à un nouveau traité de sécurité collective en Europe, incluant la Russie. 

Le Mouvement jeunes communistes de France appelle à ce que toute la lumière soit faite sur les exactions réalisées à l’encontre des civils durant la guerre. Le MJCF salue la saisie de la Cour Pénale Internationale, instance la plus à même de qualifier, juger et condamner les crimes perpétrés en temps de guerre à l’encontre des populations.