Escalade de violence à l’encontre des Palestiniens : La France doit réagir !

Tout au long du week-end, les Palestiniens de Jérusalem-est ont été victimes de ratonnades de la part de l’extrême droite israélienne. Ces violences ont été commises dans un climat nauséabond entretenu par les autorités israéliennes. Craignant une possible union du peuple palestinien autour de Marwan Barghouti, lors des prochaines élections présidentielles, Netanyahou met tout en œuvre pour empêcher la tenue de ces élections.

Pour l’heure, ces violences ont provoqué plus de 120 blessés. Tout au long du week-end, le mouvement d’extrême droite israélien : Lahava a manifesté dans le territoire palestinien de Jérusalem-Est en scandant : “mort aux Arabes”. L’objectif était d’empêcher les Palestiniens de se rendre sur l’esplanade des mosquées pour le ramadan. Cette provocation a provoqué la colère des Palestiniens. En réaction, les forces de police israéliennes ont réprimé les manifestants palestiniens.

Les exactions des partisans d’extrême droite, auteurs des violences de ce week-end, rappellent dangereusement les provocations d’Ariel Sharon. Le leader de l’extrême droite Israélienne, s’était aussi rendu sur l’esplanade des mosquées en 2000 et avait par son intervention mené à la deuxième intifada.

Cette semaine, l’association Human Right Watch, ONG internationale, se joint à de nombreuses autres associations (comme l’ONG israélienne B’Tselem) pour dénoncer le régime d’apartheid mis en place par les autorités israéliennes.

Il est plus qu’urgent que la communauté internationale fasse respecter les résolutions de l’ONU et reconnaissent l’Etat palestinien sur les frontières de 1967 avec Jérusalem Est pour capitale. La paix au proche et au moyen orient ne pourra se faire sans la reconnaissance de l’Etat de Palestine.

La France et son gouvernement doivent œuvrer concrètement en faveur de la paix et cesser leur soutien au gouvernement Israélien, qui cultive et attise la haine et la violence.

Emmanuel Macron doit également intervenir pour la libération du prisonnier politique et candidat aux législatives palestiniennes : Marwan Barghouti ainsi que celle de l’ensemble des prisonniers politiques palestiniens.