Israël-Palestine : des violences fascistes contre les Palestiniens légitimées par la police

Les provocations et les humiliations s’enchaînent contre les Palestiniens durant ce début de ramadan. Comme chaque année, des groupes fascistes israéliens provoquent les fidèles réunis sur l’esplanade des mosquées à Jérusalem. La violence de ces provocations a poussé les croyants à se barricader dans la mosquée Al Aqsa. 

Dans la nuit du mardi 4 au mercredi 5 avril, la police israélienne intervient violemment au cœur du lieu saint et procède à l’arrestation arbitraire de plus de 350 personnes.

L’existence de milices fascistes israélienne n’est pas un fait nouveau, tout comme leur complicité avec la police, aux ordres d’un gouvernement d’extrême droite partisans du sionisme ethnique. Mais depuis le début du mandat de Benyamin Netanyahou, on observe une intensification rapide des actes de violence. 

Derrière ces provocations se cache la volonté du gouvernement israélien de pousser à la révolte les Palestiniens, afin de pouvoir faire déferler sur eux en retour toute l’ampleur de leur puissance militaire. La multiplication des violences et l’accélération de la colonisation est le résultat d’un Premier ministre israélien acculé et n’ayant plus pour alliés que la droite et l’extrême droite la plus haineuse. 

Les provocations des milices fascistes israéliennes doivent immédiatement cesser et être dénoncées de manière unanime par la Communauté internationale.  

Le MJCF apporte son soutien aux Palestiniennes et aux Palestiniens victimes de ces violences.

La seule solution pour atteindre une paix juste et durable en Israël et en Palestine demeure l’application de la résolution 242 de l’ONU, reconnaissant l’État de Palestine avec Jérusalem-Est pour capitale.

Le MJCF appelle le gouvernement français à dénoncer les violences commises contre les fidèles palestiniens et, à l’instar de l’Assemblée nationale en 2014, à reconnaitre l’État palestinien.

Le MJCF demande à la France d’agir pour la mise en place de sanctions économiques et diplomatiques contre l’État d’Israël.