Les 20 et 21 septembre dans la rue pour une réelle politique écologique

5 ou 10 mètres. C’est la distance envisagée par le Gouvernement pour protéger les habitations de l’utilisation des pesticides. Le ridicule de la proposition est une nouvelle illustration du refus de la prise en compte de l’environnement par Emmanuel Macron. Les épisodes caniculaires de cet été ont pourtant démontré une nouvelle fois l’urgence de la mise en place d’une réelle politique écologique, notamment face au changement climatique. Un avertissement météorologique ignoré par le Gouvernement. 

La démission forcée de François De Rugy suite aux révélations sur sa gestion douteuse de l’argent publique a propulsé Elisabeth Borne au poste de ministre de l’Écologie. La même qui ministre des transports a conduit l’ouverture à la concurrence du rail réduisant considérablement les marges de manœuvre pour mener une réelle politique de développement du ferroviaire. Le transport est pourtant le premier secteur émetteur de CO2. 

Le Gouvernement refuse de prendre en compte à tous les niveaux la nécessité de combattre le changement climatique et d’adapter le pays à ses conséquences. Ce refus est gravissime. Ce refus est dû à l’incapacité d’un Gouvernement à dépasser les intérêts qu’il sert. Son inféodation aux capitalistes le rend incapable de se projeter au-delà des intérêts d’une petite caste guidée par son seul profit immédiat. Les milliards d’euros de l’ISF, la flat taxe, le CICE, le CIR et tous les autres cadeaux fiscaux et sociaux à la bourgeoisie doivent être mobilisés pour la transition écologique et la justice sociale. 

La mobilisation des “gilets jaunes” a démontré, une fois de plus, que la transformation radicale nécessaire à une sortie des énergies carbonées ne peut se faire contre les catégories populaires, les travailleuses et les travailleurs. 

Le Mouvement des jeunes communistes de France, tout en étant conscient de la nécessité d’un changement radical de société pour une réelle politique écologique met sur la table quatre revendications immédiates :

  • La gratuité des transports collectifs urbains
  • Le développement du transport ferroviaire ou fluvial pour sortir du tout routier
  • Une aide à la transition vers une agriculture biologique pour une alimentation saine accessible
  • La nationalisation des entreprises de l’énergie pour assurer une réelle transition énergétique

Nous appelons en ce sens à participer à tous les rassemblements et toutes les manifestations des vendredi 20 et samedi 21 septembre.