Les ONG palestiniennes ont le droit d’exister !

Vendredi 22 octobre, l’État israélien a classé six ONG palestiniennes en “organisation terroriste”. L’Union des comités de femmes palestiniennes ; ADDAMEER – Association de soutien aux prisonniers et de défense des droits de l’homme ; Bisan Center for Research and Development ; Organisation al-Haq ; Defense for Children International – Palestine (DCI-P) ; et l’Union des comités de travail agricole sont des organisations de défense des droits des prisonniers et prisonnières et de lutte pour les droits humains. Israël les accuse de collaborer et de financer des organisations qu’il a déjà auparavant accuser de terrorisme.

Les conséquences sont lourdes : l’état israélien pourra désormais accuser de complicité de terrorisme toute personne ayant un lien avec ses organisations. Surtout le financement de ces différentes organisations devient donc un délit pour l’État : or ces associations sont parmi les premiers partenaires d’instances de poids en particulier le Parlement européen et l’ONU.

Une nouvelle fois l’État colonisateur réprime toute mobilisation des Palestiniens et des Palestiniennes. Non seulement l’État israélien colonise mais il s’arroge le droit de le faire dans le silence, en muselant toute résistance et en empêchant tout soutien international.

Par la prison, par les arrestations, par les accusations répétées et fantaisiste de terrorisme c’est la possibilité d’un dialogue de paix qu’anéanti l’occupant. En coupant toute possibilité de se mobiliser pacifiquement et politiquement, de s’associer librement, Israël bafoue une fois de plus les droits humains.

Trop souvent ces mêmes organisations ont déjà subi des pressions comme le saccage de leurs locaux, la pression sur leurs dirigeant·e·s et militant·e·s. Les Palestiniens et les Palestiniennes ont le droit de s’organiser, de défendre leurs droits et de lutter pour leurs conditions de vie et leur libération. Les ONG dont ils sont membres et qui les représentent doivent pouvoir agir librement, sans entraves.

Cette nouvelle attaque prouve de nouveau que le soutien international qu’il soit financier ou politique effraie l’État Israélien : l’action de la France aurait donc un fort retentissement.

Le Mouvement Jeunes Communistes de France revendique que l’Etat français :

  • À l’instar de l’ONU dénonce diplomatiquement cette classification
  • Reconnaisse l’Etat palestinien dans les frontières de 1967 avec Jérusalem est comme capitale.
  • Agisse pour la libération des prisonniers et prisonnières politiques en particulier Marwan Barghouti, député, espoir d’une voie vers une paix juste et durable.