Liberté pour Khalida Jarrar, une nouvelle fois visée par l’arbitraire israélien

Ce jeudi 31 octobre, la députée Khalida Jarrar a une nouvelle fois été arrêtée par l’armée israélienne. Cette ex-élue pour le FPLP au parlement palestinien et membre de l’association Addameer de défense des prisonnières palestiniennes et prisonniers palestiniens, a déjà dû subir la prison par deux fois, elle était sortie des geôles israéliennes il y a seulement huit mois. 

Cette arrestation est la suite d’une longue série d’interpellations d’ex-parlementaires palestiniennes et palestiniens comme Marwan Barghouti notamment. Ces emprisonnements sont un moyen supplémentaire pour l’État israélien de nier l’indépendance de la Palestine. En arrêtant systématiquement les leaders politiques, c’est l’organisation de toute forme de résistance qui est empêchée. Plus largement, toutes les militantes et tous les militants politiques sont visés. Les prisonnières et prisonniers politiques sont actuellement plus de 5000 dans les geôles israéliennes. C’est une façon pour Israël d’interdire aux Palestiniennes et Palestiniens de s’organiser collectivement et démocratiquement.

Comme la fois précédente, Khalida Jarrar est enfermée sous le régime de la détention administrative. Cette forme d’emprisonnement est systématiquement utilisée par Israël pour contourner la voie judiciaire et priver les personnes arrêtées de leur droit à la défense. En effet, elle permet de ne pas informer l’accusé·e ou sa défense du motif de l’arrestation. De plus, ce régime est renouvelable à l’infini, laissant les prisonnières et prisonniers sans procès dans l’incertitude totale et au mépris des lois internationales. 

Le Mouvement jeunes communistes de France condamne fermement l’arrestation de Khalida Jarrar et de toutes les prisonnières politiques palestiniennes et de tous les prisonniers politiques palestiniens. Nous exigeons leur libération immédiate ainsi que la fin du recours à la détention administrative. 

Nous appelons à une réaction des autorités françaises afin de faire pression sur l’état israélien. Les Palestiniennes et Palestiniens et celles et ceux qui les représentent doivent être libres !