Non aux fermetures de classes et aux suppressions d’heures !

L’annonce des mesures de carte scolaire dans tout le pays confirme les craintes exprimées depuis plusieurs mois par les parents, professeurs et élèves. La rentrée 2023-2024 sera marquée par des suppressions de postes dans le premier et le second degré. En tout, ce sont 1 500 postes qui seront supprimés, et donc des centaines d’heures de cours retirées aux élèves.

L’Éducation nationale justifie ces suppressions par une baisse démographique, surtout dans le premier degré. Ces arguments ne sont pas acceptables. La France compte déjà les effectifs les plus élevés par classe, et est régulièrement épinglée comme un des systèmes éducatifs les plus inégalitaires.

Ces suppressions entraîneront des heures en moins dans les lycées situés dans les quartiers populaires, des déplacements plus importants pour les élèves dans la ruralité et des explosions d’effectifs dans les centres-villes.

Plutôt que de prétexter la baisse démographique pour justifier des économies sur le dos des élèves, le gouvernement devrait en profiter pour s’attaquer aux difficultés scolaires qui touchent les enfants issus des classes populaires en augmentant les taux d’encadrement des élèves et le nombre d’heures de classes pour celles et ceux qui en ont besoin.

Alors que les confinements ont fait exploser les inégalités entre les élèves, ce gouvernement, préfère débourser des milliards pour financer les profits des capitalistes plutôt que de lutter pour l’égalité entre toutes et tous.

Le MJCF revendique l’abandon de ces fermetures de postes et un recrutement massif d’enseignants pour ne pas dépasser les 25 élèves par classe au lycée.

Le MJCF revendique des recrutements de personnels éducatifs, infirmiers scolaires, AED, Psy’EN afin de permettre à chaque élève de bénéficier d’un accompagnement de qualité.