Pour l’élimination des violences sexistes et sexuelles, nous manifesterons le 23 novembre !

Alors que l’égalité femmes-hommes a été érigée « grande cause du quinquennat » de Macron, nous ne pouvons que constater que rien ne bouge. Ce 25 novembre sera forcément marqué par la colère et la tristesse de la hausse des féminicides en 2019 dont le gouvernement par son inaction se rend complice.  

Le Grenelle contre les violences conjugales n’est qu’une opération de communication pour le gouvernement. Dans le même temps, Macron continue une politique libérale qui menace en premier lieu les femmes : baisse des dotations aux associations comme le planning familial ; austérité dans les services publics comme les hôpitaux ou la justice. Sans moyens à la hauteur il n’est pas possible de mettre fin aux violences, nous exigeons un milliard d’euros investis dans la lutte contre les violences conjugales !

La précarité ne doit plus condamner les femmes à toujours plus de violences. Les femmes doivent avoir les moyens de partir si elles le souhaitent dans de bonnes conditions. L’individualisation des aides familiales est nécessaire pour le permettre. Il faut également beaucoup plus d’hébergements d’urgence en bon état dotés d’un accueil spécialisé.

Agression sexuelle, violences économiques, prostitution, viol, harcèlement, etc. sont le lot trop quotidien des femmes, nous marcherons non seulement pour avoir des solutions face à ces violences aujourd’hui, mais surtout pour leur éradication demain. Pour un futur sans violences sexistes, la prévention doit être une priorité. Nous exigeons la mise en place des séances d’éducation à la vie affective et sexuelle et à l’égalité tout au long de la scolarité par des professionnel·le·s formé·e·s. 

Le Mouvement des jeunes communistes de France appelle à participer massivement partout aux marches et rassemblements qui auront lieu à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Nous serons mobilisé·e·s pour exiger : 1 milliard d’euros contre les violences conjugales, l’individualisation des aides familiales et un véritable plan de prévention.