Salah Hamouri : depuis un an otage d’Israël

Dans la nuit du 22 au 23 août 2017, notre compatriote franco-palestinien Salah Hamouri était arrêté par les forces israéliennes à son domicile de Jérusalem-Est, en Palestine occupée.

Depuis un an, Salah Hamouri est emprisonné sous le régime de la détention administrative, mécanisme unanimement dénoncé comme violant les droits humains car ne nécessitant ni accusation ni jugement, mais massivement utilisé par Israël pour arrêter des centaines de Palestinien-nes engagées pour faire respecter leurs droits.

Tout comme des milliers d’autres prisonniers palestiniens, dont 450 sous ce régime de la détention administrative, Salah Hamouri est retenu en otage par le gouvernement colonialiste israélien, qui le prive de sa liberté, le sépare de sa femme et de son fils dans le but de le forcer à quitter sa terre et à abdiquer dans sa lutte pour la justice, la dignité et la paix.

La date d’aujourd’hui marque aussi un an d’inaction honteuse du gouvernement français, qui ne fait que le strict minimum pour défendre l’un de ses ressortissants arbitrairement emprisonné, une attitude qui tranche curieusement d’avec celle adoptée par le passé lorsque des citoyens français – mêmes coupables – avaient été arrêtés à l’étranger. Pire, alors même que Salah Hamouri était détenu depuis des mois, Emmanuel Macron choisissait de recevoir en grande pompe et en toute complicité le Premier ministre Benjamin Netanyahou, maître d’œuvre de la politique coloniale, raciste et antidémocratique actuellement menée par les autorités israéliennes.

Le MJCF dénonce une nouvelle fois la détention arbitraire de Salah Hamouri et exige sa libération immédiate, ainsi que celle de tous les prisonniers politiques palestiniens.

Le gouvernement français doit mettre fin à sa lâcheté et agir résolument pour les droits de notre compatriote.

Lors de sa première libération en 2011, Salah Hamouri avait déclaré « Ma libération sera le début de la lutte collective pour notre objectif commun, jusqu’à la liberté de notre peuple et le retour des réfugiés palestiniens ».

Poursuivons aujourd’hui ce combat !