Une nouvelle semaine de mobilisation

A la suite des mobilisations des 14 et 15 décembre, le constat est parlant. Les jeunes, et particulièrement les lycéennes et lycéens, ne sont pas dupes des annonces du Président de la République. Celles-ci, en plus d’être des mensonges comme, par exemple,  sur la question de l’augmentation du SMIC, ne prennent en aucun cas en compte leurs revendications.

La colère et la vague de mobilisation qui se répandent depuis plusieurs semaines dans le pays ne s’arrêteront ni par une manoeuvre politicienne reposant sur des effets d’annonce, ni par la répression et la violence exercées contre celles et ceux qui se mobilisent.

Les humiliations comme les ont subies les jeunes de Mantes la Jolie, les mutilations comme peuvent en témoigner les nombreuses blessures graves de lycéennes et lycéens, ou encore les intimidations de la police ainsi que des administrations, ne suffiront pas à faire taire les lycéennes et lycéens.

Pour garantir le droit à l’éducation nous exigeons l’abrogation de la loi ORE et de la réforme du bac, ainsi que :

  • L’accès pour toutes et tous aux formations publiques, sans autre condition que les diplômes requis.
  • La gratuité des formations pour toutes et tous, y compris du matériel demandé, tout ce qui est nécessaire à l’apprentissage doit être fourni.

Pour permettre à chacune et chacun de construire son avenir comme bon lui semble, nous exigeons :

  • Un service public de l’orientation doté de moyens à hauteur des besoins, afin d’accompagner chaque jeune dans son parcours et dans ses choix.
  • Le droit au retour à la formation, car trop de jeunes sont contraints de sortir tôt du système scolaire sans pouvoir y revenir facilement s’ils le souhaitent. Nous revendiquons le droit à la formation tout au long de la vie.

Le Mouvement Jeunes Communistes de France appelle l’ensemble des jeunes , à continuer et amplifier la mobilisation tout au long de la semaine, particulièrement mardi 18 et Jeudi 20 décembre, dates auxquelles les syndicats lycéens appellent également à de fortes mobilisations.