Vingt ans après l’arrestation d’Abdullah Öcalan, mettons un terme à l’isolement carcéral, pour la paix et la démocratie en Turquie !

20 ans jour pour jour, depuis l’arrestation le 15 février 1999 d’Abdullah Öcalan, leader du Parti des travailleurs du Kurdistan.

20 ans d’isolement presque total, ordonné par les gouvernements turcs successifs, depuis que sa condamnation à mort a été commuée en détention à perpétuité. Malgré l’engagement d’Abdullah Öcalan poux la paix au Kurdistan, fondé sur la conception du confédéralisme démocratique et concrétisé dans plusieurs tentatives de dialogue avec les autorités turques, le régime autoritaire d’Erdogan lui impose depuis 2015 un régime d’isolement extrêmement sévère, interdisant quasiment tout contact avec l’extérieur, ne serait-ce qu’avec sa famille.

Depuis le 7 novembre dernier, un mouvement de grève de la faim a été lancé, à l’initiative de Leyla Güven, députée du HDP, depuis la prison où elle était arbitrairement incarcérée, pour obtenir la fin de l’isolement d’Abdullah Öcalan. Elle a depuis été rejointe par des centaines de militant-es kurdes, dont de nombreux et nombreuses détenu·e·s ; mais aussi à travers le monde, et notamment à Strasbourg, où plus d’une dizaine de grévistes se mobilisent depuis le 16 décembre.

Le Mouvement jeunes communistes de France exprime sa solidarité et son soutien aux grévistes de la faim et plus particulièrement à Leyla Güven, dont la vie est désormais gravement en danger.

Nous appelons le gouvernement français à s’engager pour faire cesser la répression autoritaire menée par Recep Tayyip Erdogan, qui empêche à tout processus de paix de voir le jour et s’oppose au respect des droits humains fondamentaux.

Nous appelons à participer à toutes les initiatives visant à mettre un terme aux exactions du gouvernement turc et à soutenir la lutte du peuple kurde et de toutes et tous les démocrates pour faire prévaloir la justice, la démocratie et la paix en Turquie.