En sabotant en commission l’article de loi de la proposition du groupe LIOT visant à abroger le recul de l’âge de départ à la retraite à 64 ans, le gouvernement avait une nouvelle fois démontré son refus de laisser les parlementaires s’exprimer.
Aujourd’hui, en refusant d’examiner les amendements visant à rétablir cet article en séance à l’Assemblée nationale, celui-ci, par la voix de la présidente Yaël-Braun Privet, fait toute la preuve de son caractère anti-démocratique et autoritaire.
Ainsi, les députés n’auront jamais pu voter sur une réforme rejetée depuis plus de 5 mois par tout le pays. Ni les syndicats, ni les oppositions, ni les jeunes, ni les travailleuses et les travailleurs n’auront été entendus.
En agissant de la sorte, et en refusant d’entendre toute opposition, le gouvernement porte la responsabilité des violences qui pourraient advenir dans les prochains jours.
Pire, en réprimant les grèves, les manifestations, et en ignorant l’avis des parlementaires, celui-ci ouvre la voie au fascisme, qui se nourrit du sentiment d’impuissance grandissant dans la population. Là encore, Emmanuel Macron, élu par défaut pour faire barrage à l’extrême droite, lui déroule le tapis rouge.
Ce gouvernement était déjà discrédité pour prétendre agir au nom du peuple. Il est désormais de plus en plus illégitime et isolé.
Face à cette situation, le Mouvement jeunes communistes se joindra à toutes les initiatives de l’intersyndicale pour continuer à mobiliser la jeunesse contre cette réforme des retraites.
Au-delà, l’heure est à l’organisation et au renforcement. Puisque le gouvernement refuse d’entendre les oppositions, il nous faut faire grandir le rapport de force en organisant toujours plus de jeunes au sein de notre mouvement.
Nous appelons donc tous les jeunes opposés à la réforme des retraites à rejoindre le MJCF.
C’est par l’organisation de la jeunesse et de la classe travailleuse que nous mettrons ce gouvernement et sa réforme en échec.